Le numérique, c’est compulsif, je l’ai toujours pensé. On parle de compulsion lorsqu’une tendance intérieure impérative nous pousse à accomplir une action ou à penser à une certaine idée alors que consciemment nous nous y refusons. Mais, ce n’est pas grave et il ne faut pas confondre la compulsion et la dépendance. Par exemple hier, nous avons été compulsifs jusqu’au Rhum du Guatémala.
Le numérique, c’est compulsif, car c’est basé sur deux phénomènes majeurs : L’instantanéité et l’insatisfaction.
Ainsi, 82 % des Tweets ne sont pas retweetés => INSATISFACTION
92 % de ceux qui le sont sont retweetés dans l’heure qui suit => INSTANTANEITE.
Retenez bien ces chiffres, c’est classe de les ressortir lors d’un cocktail mondain numérique.
Tout notre comportement et notre cerveau est en train d’être modifié par ces réflexes nouveaux d’hyperconnection. Nos vieux réflexes de cerveau reptilien, à base d’ADN Cro Magnon avec un soupçon de Néanderthal sont remodelés sur ces nouveaux réflexes.
L’instantanéité a par ailleurs des conséquences importantes en termes d’architecture technique, d’où le mouvement des NOSQL en Base de données par exemple. Voilà, je vous laisse.